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A la Barbe de la Sainte, bouleversements des territoires

Vallée de la Fensch, 2013

Qu’est-ce que l’identité d’un lieu ? Comment est-il construit ? Par son histoire, son cheminement, sa force, son tracé ?

Qu’est-ce qui fait que l’on appartient à un lieu, à un pays ?

Le travail a toujours été le moteur meneur des nouveaux occupants. À la recherche d’un autre avenir, les populations venues d’ailleurs se déplacent en vagues et gagnent des terres inconnues. Ceux qui appartenaient à un lieu, deviennent partenaires des autres. Le travail est, et reste à ce jour, le fondateur protagoniste, qui contribue à la création des nouvelles populations. 

Ces Hommes, transcrivent, écrivent et réécrivent l’histoire, changeant le passé, le présent et l’avenir d’un lieu. Beaucoup d’entre eux en ont forgé, en ont construit l’identité, par leur travail, leur culture, leur histoire. Et c’est justement de cette façon que l’histoire de la Lorraine s’est construite, territoire de croisements, carrefour de diversités et de richesses, le travail des mines et de la sidérurgie ; le va et vient des ouvriers, des mineurs, venus d’ici, d’ailleurs... afin de conquérir ces nouveaux territoires.

«À la Barbe de la Sainte, bouleversements des territoires» est une exposition, où une dizaine d’artistes contemporains vont nous proposer, nous dévoiler un nouveau regard sur ces lieux investis.

Des images témoignent du travail des ouvriers, évoquant une dimension identitaire, la condition errante, l’oubli et le pardon, (Collectif RF36 et Jean-Christophe Massinon) ; des vestiges, la froideur de ces lieux, qui met en relation le sujet et l’espace, (Jonathan Rescigno et Viviane Zenner) ; la mémoire et l’empreinte, la lecture archéologique et architecturale du lieu, qui en garantit la spécificité et la permanence, (John Cornu et Ann Guillaume) ; l’évolution, la transformation par le temps, l’effondrement et la disparition, l’expérience de la durée accessible au regard, par un mode de partage, (Ju-Young Kim, Pierre Yves Freund et Maxime Bondu) ; et enfin, le tracé et la traversée comme champ symbolique, semé de références socioculturelles, historiques et politiques, qui traduit la relation entre la mémoire individuelle et la mémoire collective, (Aïda Salahovic et Cristina Escobar).

Aujourd’hui, l’artiste est à la fois précurseur et orateur du présent. Il crée avec le journal à la main, face aux médias ; son travail témoigne des faits actuels, réels... de son époque. Un sens de vérité et d’authenticité, afin de réinventer, faire et façonner sa propre histoire, notre histoire... et ainsi contribuer à de nouveaux bouleversements des territoires.

Artistes : Maxime Bondu, John Cornu, Ann Guillaume, Cristina Escobar, Didier Morin, Pierre-Yves Freund, Viviane Zenner, Jonathan Rescigno, Ju-Young Kim, Jean-Christophe Massinon, Collectif RF36, Aïda Salahovic

 

 

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