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Poèmes
1. La dématérialisation de la peinture | Protocole
Que peindre ?
Ayant toujours voulu éviter ou voulu approfondir (c’est selon) cette question, j’ai, tout au long de mes créations, appliqué des protocoles et des concepts pour laisser entrer le hasard dans la réalisation et m'éloigner du sujet.
Des exemples possibles sont “1001 crash aériens” la quantité de toiles réalisées transforme le peintre en machine et impose la répétition mécanique du geste, ou “365 jours” qui se compose d’une série de 365 peintures réalisées à partir de la première actualité entendue en allumant France Info, pour ne citer que deux éléments. Afin d'aller plus loin dans cette réflexion, j’ai eu l’idée de concevoir un logiciel qui imposerait au peintre les sujets de sa peinture. Ce work in progress constitué d'échanges avec des chercheurs, des ingénieurs, des développeurs, des peintres... m’a ouvert des voies nouvelles.
En effet, en échangeant avec Gilbert H., ingénieur, il m’a parlé du programme Google Vision. C’est un outil performant d’analyse d’image : https://cloud.google.com/vision/
En l’utilisant de manière très basique, il m’a offert diverses possibilités et au fil des expérimentations, j’ai découvert un bug que j’ai exploité.
2. La reconnaissance des langues
Les mots cachés dans la peinture | Absurde | Linguistique
Google Vision reconnait plus des centaines de langues.
La reconnaissance optique des caractères (OCR, Optical Character Recognition) vous permet de détecter du texte dans vos images et d'identifier automatiquement la langue. L'API Vision est compatible avec un grand nombre de langues. Cependant, il reconnaît aussi des langues là où il n’y en a pas.
À partir de cette découverte, j’ai commencé à réaliser une série de poèmes
3. « Poèmes » | Nouveau projet qui mêle peinture et nouvelles technologies.
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« La peinture parle.»
« La peinture nous dit.»
Le champ lexical du langage est souvent utilisé pour analyser un tableau mais surtout très souvent
décrié car réducteur.
Ces manières de dire, un peu absurdes, sont ici mises en exergue. Dans cette recherche, j’exploite le
bug de l’intelligence artificielle qui « croit » reconnaître des langues dans les coulures de ses
peintures et propose des poèmes surréalistes venant de la peinture même.